Recherche
Histoire d'Hostun
150 ans de Photos Visiteurs APPH Boucle du Patrimoine
La Trouvaille d'Hostun Le Prieuré Mairie Mort pour la France
Saint-Maurice Les Hostun
Les Premiers Hostun Armes et Généalogies Camille d'Hostun Louis Charles Téléchargements
Liens
|
Mort pour la France - PEYSSON Pierre
Fichier PDFPEYSSON Pierre dit "Joseph" 3 juillet 1876 - 22 octobre 1914
Pierre PEYSSON « Mort pour la France » moins de deux mois après son frère Henri ! Né à Hostun le 3 juillet 1876 quartier des Perrets. Fils de Joseph PEYSSON et de Maria CHABERT. Marié avec Rosa MOTTET le 6 05 1911 à Hostun. "Disparu au Combat" le 22 10 1914 à Saint-Laurent-Blangy (62). Frère de PEYSSON Henri « Mort pour la France » le 28 08 1914. Médaille Militaire à titre posthume J.O. du 6 8 1922. La date de décès mentionnée sur le Monument aux Morts 3 Xbre 1915 est erronée. Cette date apparaît bien sur le jugement du 27 4 1920 le déclarant "Mort pour la France", mais il s'agit de la date de la loi.
Fiche du site Mémoire des Hommes.
Le détail de ses services est résumé sur sa fiche matricule, consultable sur le site des archives de la Drôme, Registre Matricule, Classe 1896, Recrutement de Romans, Matricule 1198 (vue 279) : « Cultivateur à Hostun ... Ajourné en 1897 : Faiblesse. Reconnu Bon. Dispensé "ainé de 7 enfants" (art. 21) Appelé à l'activité au 75e Régiment d'Infanterie Arrivé au Corps le 14 novembre 1898 Matricule 8619. Envoyé en disponibilité le 20 septembre 1899, affecté au Régiment d'Infanterie de Romans. En 1901, il réside près d'Oran à Hennaya dans la ferme PERRIN En 1903, il réside à Hostun comme fermier chez Clave."
Il se marie à Hostun, le 6 mai 1911, avec Rosia MOTTET. 15 ans après avoir été mis en disponibilités, il est "rappelé à l'activité le 1er août 1914. Arrivé au Corps le 3 8 1914. Parti aux armées le 14 9 1914. Passé au 159è Régiment d'Infanterie le 15 septembre 1914. Disparu le 22 octobre 1914 à St Laurent Blangy (PdeC) . Avis Officiel de disparition FN 7021 du 23 mai 1916 "Mort pour la France" le 22 octobre 1914 à St Laurent Blangy Jugement déclaratif de décès rendu le 18 mai 1920 par le tribunal de Valence. Médaille militaire à titre posthume JO du 6 8 1922."
Le 159e RI le 22 octobre 1914Le Journal des Marches et Opérations (J.M.O.) de son régiment le 159e RI, est accessible sur le site Mémoires des Hommes. La journée du 22 octobre est détaillée vue 39 : "Historique des faits. Journée du 22 octobre 1914 Les attaques reprennent dès la pointe du jour en vue de reprendre les positions perdues la veille. Tous les essais tentés pour prendre d'enfilade les tranchées allemandes en débouchant des boyaux de communication échouent devant le feu des mitrailleuses allemandes. Le 3è Bataillon tient dans les tranchées non terminées qu'il a entreprises de nuit. Le 2è Bataillon occupe le boyau de communication, le cimetière de St Laurent et les positions au sud de la rue principale (parc et abords) Dans le boyau la situation est pénible car les allemands ont des mitrailleuses dans des maisons situées vers la sortie E (est) du parc et prennent ce boyau à peu près d'enfilade sur une partie de sa longueur. D'autre part les obus allemands commencent à prendre les tranchées à revers. La situation se maintient sans changements appréciables jusque vers 15 heures, la fusillade est très vive et les obus allemands tombent sans discontinuer. Vers 15 heures le bombardement des pièces lourdes de l'ennemi redouble en particulier sur le boyau de communication, les maisons de la sortie E de St Laurent et le parc SE de l'Eglise. Les unités qui occupent ces emplacements, après avoir souffert considérablement sont forcées de les évacuer entraînant ainsi la chute de toute la ligne (2è et 3è Bataillon) Les éléments qui battent en retraite sont reformés au carrefour sortie O (ouest) de St Laurent. Le mur E de la rue de la mairie est crénelé, les maisons qui bordent ce mur ainsi que les clôtures attenantes sont organisées. Le pont sur la Scarpe est défendu par une tranchée. Une maison battant du carrefour la rue principale de St Laurent reçoit des mitrailleuses. Le 2è Bataillon occupe le mur crénelé en liaison à gauche avec le 57è Bataillon de chasseurs au N du carrefour. Le 3è Bataillon est maintenu en réserve à 200m à l'O du carrefour. Une Compagnie de ce Bataillon est massée dans la rue N du carrefour prête à une contre-attaque au cas où l'ennemi déboucherait soit par la rue principale de St Laurent, soit par les lisières N. Mais les allemands qui ont pris pied dans le village et le parc SE de l'Eglise jusqu'à hauteur de l'Eglise n'essaient pas de pousser. Ils construisent des tranchées dans le parc à 300m du mur crénelé, gênés par les tireurs du mur. Leur artillerie lourde continue à arroser le plateau N de St Laurent. De son côté, le 1er Bataillon a occupé en arrière des tranchées évacuées par la 3è Compagnie, 2 tranchées de repli. Soumis dans l'après-midi à un bombardement intense, il est attaqué vers 15 heures 30 par des forces très supérieures, débouchant en formations massées à très courte distance. Après avoir infligé aux allemands des pertes considérables et avoir obligé l'ennemi à trois assauts successifs il bat en retraite par échelons, en continuant à éprouver sérieusement les colonnes d'attaque. Il se reforme sur une deuxième position de défense à hauteur de la ferme Chanteclerc et s'y maintient sans être inquiété par l'ennemi épuisé. La nuit se passe calme sur les diverses positions. L'ennemi ne tente aucune nouvelle action."
Annexes :
Les sources sont accessibles par les liens hypertextes en bleu "Clic" ou "Ctrl+clic" Date de création : 03/11/2014 21:11 Réactions à cet article
| Lettres
Manifestations
Les Manifestations d'Aujourd'hui
sont le Patrimoine de Demain.
...
Visites
73837 visiteurs 2 visiteurs en ligne |